mercredi 24 novembre 2010

Le marché hopus

Salut les loulous!
Tout d'abord, il faut que je vous dise que le petit concours de la semaine dernière a été remporté par mon colloc Français préféré, Mr Flignot! Il s'agissait effectivement de Gaston Lagaffe dans l'album R5 qui est un hors série.


Bon revenons à nos moutons...
Aujourd'hui je vais vous parler d'une bière spéciale....très spéciale...


La Hopus!



Le mot HOPUS marie le houblon (anglais : hop) et l'oeuvre (latin : opus).


Une fois n'est pas coutume, un (tout petit) peu d'histoire:
Cette bière est produite par la brasserie Lefebvre, c'est en 1876 que Jules Lefebvre créa une des entreprises les plus célèbres de l'entité de Rebecq : la Brasserie Lefebvre. Elle se trouvait alors au centre du village de Quenast.
Elle y resta jusqu'en 1921, date à laquelle la famille s'installa un peu plus à l'écart, au chemin du Croly.
En octobre 1991, un nouveau bâtiment contenant un ensemble "bouteillerie" ultra-moderne et automatisé fut inauguré.
Voilà, c'est la première bière en fait qui n'a pas réellement une histoire, juste un produit de plus dans une grosse brasserie...

Ce fut la 2ème bière belge que j'ai bu en Belgique. Et pas des moindres!
C'est Ze bière spéciale! Déjà oublions le fruité, le sucré, les aromates. Nous sommes dans les houblons rares, les forts, les vrais; pas moins de 5 variétés!

On est loin de la Kriek, une bière de femme je vous le rappelle :)



Elle se différencie déjà par sa façon de la déguster:




Et oui! Il y a 2 verres! En fait on verse la majeure partie de la bouteille dans le grand verre, et le fond, qui contient la levure et l'amertume de la bière, dans le petit.


Donc à partir de ce moment là 3 choix s'offrent à vous:


1) Soit vous buvez le petit et ensuite le grand
2) Soit vous buvez votre bière, puis vous finissez par le petit
3) Soit vous mélangez, mais ça n'a plus trop d'intérêt!


Cette amertume n'est pas du tout agressive, ce n'est pas désagréable du tout.


Sinon parlons de la bière en elle-même.
La Hopus est une bière blonde, à 8,5°, très houblonnée.


Comme vous pouvez le voir sur la photo, elle produit beaucoup de mousse qui est assez bonne! Elle n'a pas trop de bulle et au final laisse un goût frais dans la bouche, comme si ça vous nettoyait le palet. Attention qu'on se comprenne, elle ne décape pas! Mais elle est vraiment agréable après un repas assez gras ou lourd (ce qui est courant en Belgique...)


Bref c'est une bière très sympa mais un peu maniérée quand même, surtout qu'apparemment elle vieillit très mal,  on ne peut pas la garder plus de 6 mois à peu près. Les mauvaises langues diront qu'au final le packaging a été plus travaillé que la bière, que l'argument des 5 houblons est un peu surfait; mais cette expérience avec 2 verres n'est pas inintéressante et propose une façon originale de boire une bière...du moment que vous ne mélangez pas tout! C'est pas de l'Orangina!


Je l'aime bien et c'est pour ça que je lui met un :


A mercredi prochain les coupaings!

En fait je ne peux pas m'empecher de diffuser cette vidéo qui est totalement hors sujet mais bon je suis un grand fan (non ce n'est pas Jamiroquai!):



Eric Cantona et les Banques
envoyé par neho9250. - L'info video en direct.

mercredi 17 novembre 2010

On prend une jup'

Bon, impossible de ne pas parler des bières belges sans parler de la JUPILER!


Une fois n'est pas de coutume, un peu d'histoire...


Tout commence en 1853, année de création de la brasserie Piedbœuf, l’ancêtre qui lui a légué notamment son bovin blason. Au début du XIXe siècle, la famille Piedbœuf exerçait à Jupille la profession de chaudronnier et livrait des chaudières et des cuves aux brasseurs belges et allemands. Cette activité se développant, elle installe même des succursales à Aix-la-Chapelle et à Düsseldorf.

A cette époque, la région liégeoise compte de nombreuses brasseries (au moins une par localité) dont la fonction était aussi de fournir des breuvages "sains" (contrairement à l’eau de certaines sources). Pour profiter de cette demande régionale importante, Jean-Théodore Piedbœuf combine alors son savoir-faire à la très bonne réputation de l’orge et du houblon des collines de Jupille, ainsi qu’à la pureté de l’eau des sources "Charlemagne" et de la fontaine "Alpaïde" (connue depuis 767). Ça y est, il brasse sa propre bière. La Piedbœuf, donc.
C’est un succès, mais en dents de scie. A l’aube du XXe siècle, alors que les Piedbœuf commencent à rêver d’expansion, un coup du sort s’abat sur eux : les ravages de la Première Guerre mondiale contraignent les brasseurs liégeois à repartir de zéro.
Et, à cette occasion, l’histoire brassicole belge bascule En effet, dans les années 20, un certain Albert Van Damme (encore un!), originaire de Blankenberge, débarque à Liège afin de perfectionner son français. Il se marie finalement avec une fille Piedbœuf et insiste pour que la brasserie familiale se tourne vers les bières de basse fermentation (moins fruitées et moins alcoolisées, et à servir plus fraîches).
Bien vu : Piedbœuf décolle vraiment. Et la politique de gestion rigoureuse fait le reste (réinvestissement permanent des bénéfices dans l’amélioration des installations techniques).
Bon, voilà pour Piedbœuf. Mais quand et comment passe-t-on à la Jupiler ? Dans les années 50, les bières allemandes (de type Dortmund, soit de basse fermentation à couleur or blond et légèrement houblonnées) commencent à s’introduire dans les cafés.
Face à cette nouvelle concurrence, Albert Van Damme prend la décision de brasser une bière de la même catégorie. C’est ainsi que naît la Jupiler "Urtyp" (type original), le "er" final devant conférer une consonance plus germanique.
Le nom de Jupiler est ainsi lancé, même s’il ne s’agit pas encore de la même Jupiler que l’on connaît aujourd’hui. En effet, vu l’engouement pour la Jupiler Urtyp, les ingénieurs-brasseurs de Piedbœuf planchèrent pour étendre sa composition aux simples pils.
Résultat : en 1966, à nouveau sous l’impulsion d’Albert Van Damme, sort des fûts la "Jupiler 5", qui correspond à la bière actuelle. Foudroyant : il ne lui faut que deux ans pour devenir la deuxième bière belge.
La suite de l’histoire est mieux connue et se confond avec l’émergence successive d’Interbrew, d’Inbev et enfin d’AB Inbev. Un petit rappel tout de même : la brasserie Piedbœuf fusionne en 1987 avec la brasserie Stella Artois de Louvain (l’ancien ennemi). Voilà Interbrew et, en 1992, son nouveau site de production.
Ouf! Voila pour l'histoire...
Bon beaucoup de choses pour au final une bière de chantier quoi. Oui c'est sévère mais c'est vraiment ce que je ressens...bon c'est pas une 33 export non plus mais je ne sais pas si c'est parce que j'ai l'habitude de boire des bières spéciales mais bon je trouve qu'elle ne casse pas des briques. 
C'est une pils faut dire, ce sont des bières à boire vraiment très fraiche et qui n'ont qu'un but, désaltérer. 
Alors peut-etre que c'est aussi parce qu'avec les erreurs d'étiquetage du Delhaize, la Jup' se trouve plus chère qu'une Ciney!
On va dire que pour du bas de gamme ça vaut bien du haut de gamme français. Mais y'a tellement mieux en Belgique...
Je lui mets donc un bon: 

Bonne semaine tout le monde



PS: Petit concours, le premier qui trouve dans quelle bande dessinée on peut trouver une publicité pour la marque Piedboeuf gagne un pack de bière belge de son choix!

mercredi 10 novembre 2010

La belle Chimay Bleue

Je vais vous parler maintenant d'une nouvelle bière spéciale.....à croire qu'elles sont toutes spéciales les bières en Belgique! En fait non mais comme on ne les trouve pas en France j'en profite!

Donc revenons
à nos moutons
et parlons un peu
de la Chimay bleue

(woa de la poésie avec de la bière...ça fait un peu bidochon quand même!)



Comme toujours, un peu d'histoire...

"Pour subvenir à leurs besoins et ceux de leurs fondations ainsi que pour soutenir l'emploi dans leur région, les moines Cisterciens Trappistes de Chimay ont développé depuis 1862 la production de bières et de fromages trappistes qui grâce à leur caractère et leurs qualités ont connu et connaissent un grand succès.


Baptisée Grande Réserve en 75 cl, la Chimay Bleue se distingue avant tout par son caractère de bière forte.
Il s'agit d'une bière dont l'odeur de levure fraîche associée à une légère touche fleurie rosacée est particulièrement agréable.
Son arôme, perçu lorsqu'on la déguste, ne fait qu'accentuer les agréables sensations perçues à l'odeur, tout en révélant une légère mais agréable note de type caramélisé.
Cette trappiste de fermentation haute, refermentée en bouteille, n'est pas pasteurisée."

Ils savaient vivre à l'époque les moines! Faudrait peut-être que les actuels se relancent la dedans ça leur permettrait de se distraire autrement..................


J'ai découvert cette bière avec Sara et Eric, (ma soeur et mon beauf pour ceux qui ne suivent pas), lors de leur arrivée. On est allé à un chouette resto et j'ai commandé ça avec un bon stoemp saucisse (le plat locaaal du coin).
Et purée qu'elle est bonne! On  va pas faire de mystère c'est ma bière préférée avec la gauloise ambrée (une prochaine bière que je vous présenterai prochainement...) Bon c'est une bière spéciale donc elle titre à 9°, ce qui fait qu'avec 3,4 dans le nez, on est joyeux quoi!


Elle est brune, mais c'est pas grave, il faut se dire qu'en Belgique les brunes n'ont ABSOLUMENT rien à voir avec une Guiness, que la plupart des Belges trouvent dégueulasse d'ailleurs.
Celle-ci est légère, un petit gout de caramel pas désagréable, une bonne attaque et le gout reste longtemps en bouche...j'ai l'impression de parler d'un vin mais c'est pas pour rien que ces bières sont millésimées.


Bref si je devais n'en ramener qu'une seule ce serait elle (ou la Gauloise...arrgg) 


Au final, je lui met un bon:




Un brillant ami, Rastouille pour ne pas le nommer m'a conseiller d'hebdomadairiser mes notations, qui sait peut-etre que je rencontrerai le même succès que la chanson du Dimanche (j'en doute pas!). Donc dorénavant, je coterai mes bières le Mercredi!

A plouss les coupaings